Connais-moi toi-même Connais-moi toi-même Connais-moi toi-même Connais-moi toi-même Connais-moi toi-même Connais-moi toi-même Connais-moi toi-même
Créations Passé
2018

Connais-moi
toi même

Production Cie Beau Geste / Dominique Boivin

Dominiclair tombe à l’eau. Qu’est-ce qui reste ?
La narration synchronisée, sujet qui leur met les nerfs à vif.
Après le naufrage, ça discute au coin du feu de musique
de film par le corps,de disciplines à enfreindre, de confusion des genres, d’homme-objet, de femme-cloisons à abattre,
de la possibilité d’altérer les voix, de fromage tragi-comique, de costumerie et de sèche-cheveux.
Il est où la danseur ? Elle est où le chanteuse ?
Ça bataille un peu pour savoir qui aura le premier rôle et
ça finit par voter à l’unanimité : l ’artiste n’a pas besoin de s’identifier.


Deux sirènes non identifiées échouent sous les voutes du pont d’Avignon, rescapées des abus de la pêche industrielle en eaux profondes.

Se découvrant de multiples talents, elles voient large dans un ambitieux duo sans filet, mais assistent, impuissantes, sur fond de comptines tragi-comiques déglinguées, à la mise à mort du spectacle vivant, victime d’une crise économique sans précédent.
Les deux saltimbanques se résignent à participer à un télé-crochet pour survivre…

Réjouissante performance en trompe l’œil (et l’oreille), Connais-moi toi-même prend le large, loin des mornes rivages ordinaires, et vogue en eaux douces-dingues, (tout) au bord de l’absurde. Une traversée loufoque, aussi imprévisible que délectable, amenant malicieusement mais sûrement à réfléchir sur l’avenir du spectacle vivant.

Conception et interprétation :
Dominique Boivin et Claire Diterzi

Production : Cie beau geste
Coproduction : SACD-festival d’Avignon

"Une autre mise à mort : celle de la culture en général et du spectacle vivant en particulier, les obligeant à participer à un télé crochet pour survivre. […] Autant de drôlerie et de poésie, autant de simplicité que de désinvolture et de beauté gestuelle et vocale, voilà qui force l’admiration !"

Fabienne Arvers,  Les Inrockuptibles